Réflexions

Je joue chaque jour à un petit jeu sur le site de Sympatico qui s'appelle la "Phrase mystère". En fait ce sont des lettres placées en colonnes et il faut les placer aux bons endroits pour former le proverbe. J'ai noté quelques proverbes au sujet desquels je voulais élaborer un peu...

"Nous faisons soit partie du problème soit partie de la solution." (Eldridge Cleaver)

C'est bien vrai... Chaque fois que quelque chose va mal quelque part, soit c'est notre faute (comme par exemple les riches compagnies qui ne paient pas d'impôts et polluent à outrance alors qu'elles devraient payer cher d'impôt pour financer les services publics), soit on peut faire partie de la solution. Prenez juste le fameux flashmob de Testé sur des humains avec "la fille à la bouteille"... C'est certes un petit geste qui paraît anodin, mais si tout le monde faisait comme elle, il n'y aurait pas de pollution dans les rues et les parcs de Montréal ou de partout ailleurs... On ne peut pas sauver le monde tout seul, mais si chacun fait un petit quelque chose, le monde sera sauvé par ses habitants.

"Le meilleur moyen pour arriver, c'est de marcher sur la pointe des pieds... des pieds des autres!" (René Dorin)

Celle-là est facile à comprendre... Pour arriver à quelque chose, il faut écraser les autres. Et si on est petit et faible, on est celui qui se fait piler dessus et on n'a pratiquement aucune chance de percer dans la vie. C'est nul. Pourquoi le moyen pour arriver ne serait pas de faire la courte-échelle? Il y aura toujours quelqu'un en bas, mais c'est lui qui aura choisi de soutenir les autres... Ou encore, faire une ronde en nous tenant par la main (au sens figuré, bien sûr!)...

"Aimer sans espoir, être dégoûté de la vie, constituent aujourd'hui des positions sociales." (Honoré de Balzac)

Vrai... Selon moi, il n'existe pas seulement deux catégories de personnes, soit celles qui ne veulent rien faire de leur vie et celles qui veulent en faire quelque chose. Il en existe aussi une troisième : celles qui veulent faire quelque chose de leur vie, mais qui n'ont pas les ressources pour le faire. Prenez par exemple quelqu'un qui a passé 20 ans à travailler dans un chantier parce que ses parents ont travaillé là et l'ont fait "rentrer", qui a appris "sur le tas", et là la place ferme... Comment peut-il ne pas finir assisté social quand il ne sait rien faire d'autre???

Voilà, c'était quelques cogitations de mon esprit embrumé par la fatigue...